lundi 10 septembre 2012

16ème édition de la CONAM : Plus de 600 dossiers traités cette année




Co-organisée par le ministère de l’Enseignement Secondaire et celui de l’Enseignement Primaire et de l’Education Civique, la Commission Nationale d’Affectation de mutation (CONAM) qui a débuté le mardi 28 Août 2012 au CEFOD, a pris fin le vendredi 31 aout. Durant quatre jours, les techniciens de ces deux ministères en charge de l’enseignement, appuyés des délégués régionaux de l’Education Nationale, ont étudié et traité 672 dossiers des enseignants du primaire, de moyen et du secondaire. A l’enseignement primaire et fondamental, sur 588 demandes présentées et étudiées, la commission a rejeté 16 dossiers et validé 472. A l’enseignement secondaire et technique, 100 dossiers précisément ont été présenté dont 70 ont trouvés l’agrément de la commission. Le ministre de l’Enseignement Secondaire, M. Oumar Ben Moussa, qui a présidé la cérémonie de clôture, se réjouit de travail abattu par les commissions. Il affirme que la CONAM, tout en respectant les souhaits des enseignants à aller dans les régions de leur choix, a fait en sorte qu’aucune région n’a été  lésée. Les ressources humaines ont été réparties de façon équitable sur l’ensemble du territoire national. Il rassure que les résultats des travaux de la CONAM seront publiés dans les heures qui suivent par les différents arrêtés ministériels, afin que les enseignants affectés puissent sans délai regagner leur nouveau poste. Le ministre de l’Enseignement Primaire et de l’Education Civique, M. Faïtchou Etienne, qui a présidé, lui, la cérémonie d’ouverture, avait interpelé les directeurs centraux et les délégués régionaux ainsi que leurs collaborateurs à respecter les réglés de l’orthodoxie en matière des ressources humaines afin de permettre à l’école tchadienne de bénéficier d’un enseignement de qualité. Quant aux participants à cette 16ème édition de la CONAM, ils ont, au terme de leurs travaux, recommandent que la tenue de la CONAM ait lieu au mois d’avril, pour permettre aux enseignants affectés de rejoindre tôt leur lieu de service. Ils sollicitent également que les enseignants affectés reçoivent immédiatement leurs frais de transport, afin de regagner leur poste de travail. Les participants demandent que la sollicitation d’affectation réponde aux critères exigés par le texte en vigueur. Ils réclament, enfin que l’affectation d’autorité s’imposent aux enseignants ayant mis au moins cinq ans dans leurs lieux d’exercice. 
ADOUM TCHERE GARBOUBOU